On est attaché à sa profession un peu comme on l’est à son pays : par des liens aussi complexes, souvent ambivalents, et dont on ne saisit généralement toute l’importance que lorsqu’ils viennent à se rompre, par suite de l’exil ou de l’émigration dans le cas du pays, avec le départ à la retraite dans le cas du métier. J’ai quitté le métier de chimiste depuis quelques années déjà, mais c’est aujourd’hui seulement que je puis jouir du recul nécessaire pour le considérer dans son entier et pour comprendre combien j’en suis pénétré et tout ce que je lui dois.
Primo Levi, Le métier des autres.
« Je n’ai jamais vraiment travaillé et, en fait, je ne connais aucun métier » notait dans son journal « Le métier de vivre » l’écrivain Cesare Pavese. Et vous ?
- Connaissez-vous un métier ? Est-ce celui que vous exercez ?
- Racontez en quoi consiste votre métier. Aimez-vous votre métier ? Qu’aimez-vous dans votre métier ? Qu’aimez-vous moins ?
- Votre métier vous permet-il d’exprimer une part importante de vous-même ? Laquelle ?
- Qu’avez-vous appris (sur vous-même, les autres, la vie …) dans l’exercice de votre métier ?
- Avez-vous toujours su ce que vous vouliez faire comme métier ?
- Que vouliez-vous faire enfant ? Quelles sont vos activités maintenant ?
- Combien de fois avez-vous changé de métier ?
- Cherchez-vous un métier ? Quel métier aimeriez-vous exercer ? Pour quelles raisons ?
- Racontez un souvenir, bon ou mauvais, lié à votre métier.
- Un événement survenu dans l’exercice de votre métier et qui vous a frappé.
- Qu’aimeriez-vous transmettre de l’expérience de votre métier ?
- Exercez-vous ou avez-vous exercé en tant qu’homme un métier dit « féminin », en tant que femme un métier dit « masculin » ? Que pouvez-vous transmettre de cette expérience ?
- Le métier de vos rêves…